Quand j’ai de la fièvre parce que je me défends contre le vaccin, je reste à la maison. Je pense à tout ce que je pourrais faire si je n’étais pas scotchée au coussin chauffant. Je suis plutôt productive quand je procrastine ainsi : je crée sans effort un deuxième blog que je consacrerais uniquement à la partie « réflexions quand j’écris », un peu à la manière de Christa Wolf, quand elle écrit Trame d’enfance. Ou bien (et je peux facilement revenir sur ce que je viens de penser) je pourrais aussi conserver ce blog-ci pour les réflexions et en créer un autre pour les « Mémoires ». Ou est-ce une autobiographie ?
Sans y consacrer une éternité, je renomme aussi tous mes titres d’articles sans leur attribuer de numéro. Ils ne servent à rien, ces numéros, puisque j’ai à peine travaillé mes enchaînements. Et puis il faut que j’en profite maintenant, puisque je ne suis pas indexée sur les moteurs de recherche.
Cerise sur le gâteau (et je me réjouis d’avoir pu n’y consacrer que quelques secondes, rien de plus léger qu’une pensée passagère) : je crée rapidement des liens internes entre les personnes citées, les lieux, pour créer plus de profondeur en utilisant cette technique tridimensionnelle qui rend la navigation plus amusante, mais aussi plus durable.
Et tant que j’y suis, en parlant de liens, je pourrais aussi faire des renvois entre les deux blogs, ce qui améliorerait à coup sûr un éventuel référencement.
Quand je suis allongée sur ce coussin chauffant, forcée de ne rien faire, j’ai des idées de chef de projet. Je comprends l’utilité des canapés dans les bureaux des PDG.